La collection papyrologique de la Sorbonne est composée de différents fonds.
L’essentiel de la collection, son origine et son nucleus, est dû à son fondateur Pierre Jouguet à qui nous devons deux fonds distincts :
- le résultat de ses fouilles dans le Fayoum aux premiers hivers du XXe s. (de la documentation issue de cartonnages ptolémaïques, soit des fragments littéraires et documentaires en grec et en démotique) ;
- plusieurs achats effectués par la suite afin d’étoffer et élargir la collection avec des fragments grecs plus tardifs, mais aussi du copte et de l’arabe (Le Caire 1918-1919, Louqsor 1920, notamment). Il avait aussi acheté des papyrus à Achmîm dès 1896.
La collection de l’Institut de papyrologie a aussi bénéficié de divers dons ou legs. Les deux principaux sont :
- le fonds Bouriant (donné à Jouguet à la mort d’Urbain Bouriant en 1903) ;
- le fonds Reinach (constitué avec l’aide de Seymour de Ricci et légué à l’Université de Paris pour son Institut de papyrologie à la mort de Théodore Reinach en 1928).
L’Institut possède encore d’autres fonds de moindre importance (Graux – Université de Paris, de La Haye, Faudree, etc).
L’Institut héberge aussi – en dépôts – des papyrus appartenant à l’EPHE :
- le fonds Graux – EPHE (acheté grâce à l’héritage de Charles Graux)
- le fonds Weill (collection déposée dès 1922).
Au total, ce sont plus de 3000 numéros d’inventaires sur différents supports (papyrus, ostraca, bois, plomb) et formats (rouleaux, codex, feuillets…) et en différentes langues et écritures (grec, démotique, copte, arabe, latin…) s’étendant du Xe siècle av. J.-C. au VIIe siècle ap. J.-C.